Mbappé, les coupables sont désignés

En grandes difficultés depuis son arrivée au Real Madrid cet été, Kylian Mbappé ne serait pas aidé par ses coéquipiers selon l’un de ses anciens entraîneurs.

Mbappé, les coupables sont désignés

Ce devait être SON match. Après avoir repris confiance en marquant, samedi, face à Leganes et débarrassé de l’encombrant Vinicius, Carlo Ancelottit ayant décidé dans tous les cas de replacer dans le couloir gauche, Kylian Mbappé devait briller face à Liverpool. Florentino Perez, en pleine câlinothérapie auprès de son joueur vedette, lui avait même confié avoir rêvé qu’il marquerait un doublé.

Las, la soirée à Anfield a tourné au cauchemar pour le champion du monde tricolore. Fantomatique, il est totalement passé au travers, semblant incapable de faire la moindre différence et même perdu sur le terrain. Pire, alors qu’il avait l’occasion d’égaliser peu après l’ouverture du score de Reds, le Bondynois a raté un penalty et précipité la perte des siens. Les critiques ont été virulentes après le match.

Kylian Mbappé a besoin des autres pour briller

Pourtant, de nombreux observateurs n’hésitent pas à pointer du doigt la détresse psychologique de l’ancien Monégasque. Et pour d’autres, Kylian Mbappé paie le niveau d’ensemble du Real Madrid, pourtant capable, la saison dernière, de faire le doublé Liga-Ligue des champions… « Le relancer ne sera pas facile. D’abord parce qu’il évolue dans une équipe qui ne tourne pas. Ensuite, parce que dans cette même équipe, le milieu de terrain n’est pas au niveau », a ainsi asséné dans L’Equipe un technicien qui l’a côtoyé.

« Mbappé a besoin de partenaires qui lui préparent les actions, comme Neymar ou Verratti le faisaient à Paris, ou Griezmann en équipe de France, a-t-il poursuivi. Qui, au Real actuellement, peut le faire ? Kroos n’a pas été remplacé. Modric n’a plus les mêmes jambes. Tchouameni et Camavinga ne sont pas des passeurs. Bellingham ? Je ne suis pas convaincu. Ce n’est pas Neymar quand même. » Ce technicien a néanmoins le début d’une solution. « Il faut insister sur le côté gauche, le placer dans le maximum de situations de un-contre-un afin qu’il reprenne confiance. Il faut aussi un latéral qui dédouble davantage pour qu’il soit en mesure de s’appuyer sur ses appels, ce que Ferland Mendy fait peu », a-t-il expliqué, pas convaincu néanmoins que cela suffise.